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Une psychotique chez les névrosés
Une psychotique chez les névrosés
  • Vous êtes vous déjà demander ce que vivait les fous dans un monde qui ne leur ressemble pas. Alors bienvenue dans mes délires et mes souvenirs. Et parce que parfois, les fous passent inaperçus et ont un métier, ils leur arrivent d'avoir un point de vue su
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26 avril 2005

Il pleut sur Paris

Je sort du travail. Il pleut. Arnaud le kiné me propose une place dans sa voiture. Non je préfère rentrer à pied. Il me regarde et me signale qu'il pleut. Je sourit, je sais. Il s'en va, il n'insiste pas. Je quitte la hall protecteur et me lance sous cet eau glacée. D'abort, quelques gouttes sur les cheveux. Autour de moi, les parisiens se pressent. Ceux qui ont un parapluie font dégouliner l'eau sur leur voisin et se presseny. Ceux qui n'en onyt pas coure sporadiquement. Je traine, j'aime la pluie. Il n'y a pas beaucoup de vent, je suis déçu. J'adore le vent. La pluie a traverser mes cheveux, une mèche rebelle pendouille le long de mon visage et semble absolument vouloir entrer dans ma bouche. Le froid gagne mes épaules, puis l'humidité. J'arrive sur le boulevard. Les gens se pressent sous les deventures ou sous les abris bus. Ils attendent que ça se calme. Espéront pour eux que ce sera avant demain matin. Je descend sur la piste cyclable, les auvents s'avencent trop sur le trotoire et la circulation y est impossible. Encore trois station de bus avant de tourner dans ma rue. L'eau commence à percer ma veste et mon pull. Mon pantalon bat contre mes mollets, je ne saitr pas comment je fait, mais quand je marche sous la pluie, j'ai de l'eau plein l'arrière du pantalon. Plus que deux stations de bus. Le froid à quitter mes épaules et descend le long de mes bras. Mes cuisses commencent à être mouillées. Plus qu'une station, ma veste est uniformément trempée. Mes nouvelles chaussures de marches ne semblent pas souffrir de la pluie, tant mieux, Maria n'aime pas les pieds froids. Ca y est ma veste goute sur mon pantalon. Je tourne dans ma rue. Marco le SDF est à sa place, sur le banc devant le parc. Il a mit ses affaire à l'abri bien serrer sous la poubelle. Je m'arrète et discute un peu. Il me demande ce que je fait dehors par un temps pareil. Je lui donne un cigarette que j'ai taxer à un passant. Je lui demande pourquoi il ne s'est pas réfugié comme d'habitude sous le porche de la crèche. Il me répond que comme c'est les vacances, les enfants sortent à n'importe quelle heure. Almors il reste la. marco déteste effrayer les enfants, alors il reste loin de la crèche quand ils risquent de sortir. Je lui propose de lui ouvrir mon hall. Il rit et me répond que la dernière fois, il a cru que la gardienne allait me tuer. Mais il est content, il a une cigarette, ca va le réchauffer un peu. Je lui dit que je lui descendrait un plat chaud ce soir. Il est heureux. Il n'en faut pas plus à Marco. Une cigarette, trois phrases et une promesse de plat chaud. Il est aux anges. Il me dit qu'il a un nouveau uvet. Le sien était troué de partout et je le tannait depuis deux mois pour qu'il le change. Il l'a échanger au secours populaire. Il est content, le nouveau est noir comme l'ancien. C'est un cas à part Marco. ce banc c'est sa maison depuis des années. Mais il est gentil t les pluparts des habitants de la rue le tolèrent bien. Il aide les personnes agés à descendre les escaliers qui mènent à la rue, ils portent les courses des mamans, il signale quand il n'a pas vu l'un des résidents solitaire. C'est un peu l'ange gardien mais personne ne fait vraiment attention à lui. Quand il veut aider, on le rabroue souvent. Les étrangers en ont peur. C'est vrai Marco prend pas souvent de douche et est hirsute. Mais dans d'autre temps, il aurait été considéré comme un saint. C'est pour cela que je l'apprécie. La ville a évoluer, pas lui. Il me dit que je vais attraper la mort avec ma veste en jean et que je ferrait bien de rentrer chez moi. Marco n'aime pas discuter trop longtemps. Quand il vous renvoit, il vaut mieux ne pas insister. Alors je part. Je suit les numéros jusque chez moi, en haut de la cote. J'ouvre la porte. La gardienne me lance des yeux furibards. Je me met sur le paillasson, devant sa loge mais suffisament loin pour ne pas éclabousser sa vitre, je suis pas sadique. Eyt profitant de mes cheveux long, je penche la tête et je la secoue dans tous les sens. Ca envoie de l'eau partout et fait une belle trace sur le sol. Elle peste. Entre nous deux, c'est une grande histoire d'amour. Je fait tout pour l'embeter mais gentiment, en tout cas beaucoup plus gentiment que certains locataires qui lui abandonne des poubelles sur les paliers. J'appelle l'ascensseur et direction le huitième étage. J'arrive sur mon palier. Je prend le long couloir qui mène à mon petit paradis. Un grand trois pièce pour pas déménager quand on aura notre premier enfant. Et surtout, ce que je préfère, c'est la terrasse. J'entre, je pose mon sac et je m'y met. Je reste sous la pluie dans mon trasat en plastique. J'adore regarder Paris vu d'en haut et j'adore la pluie. Tout va bien. La porte claque. Maria, mon grand amour vient de rentrer. Je la voit passer le long de la baie vitrée. elle ne dit rien. Elle a l'habitude. Je ne sait pas si elle comprend mais elle m'aime alors elle respecte. Dix minutes plus tard, une bonne odeur de Van houten bien chaud sort de l'appartement. décidément, elle sait comment je fonctionne. Je rentre et elle me lance une serviette pour que je ne mouille pas la moquette. Puis elle m'envoie dans la salle de bain. Pas de vêtements secs, pas de chocolat chaud. Elle as gagner. J'abandonne la pluie et l'humidité pour sa présence chaleureuse et rassurante.
C'était la chronique d'une soirée parisienne pluvieuse.

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Commentaires
T
Je réitère mes souhaits de bienvenu, très belle histoire.
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