Chronique, des chroniques...
La plus grande question de la psychiatrie est certainement la chronisisation de certain patients. La question c'était déjà poser à mon dernier stage en psychiatrie mais là, l'ampleur du phénomène est différente. Je travaille en USPP (Unité de Soin Psychiatrique Prolongé) autreement dit dans un mouroir pour psychotique. On y trouve de tout : des épiliptiques avec troubles du comportement, des autistes violents, des schyzophrène chimiorésistant, des psychoqe hallucinatoire chronique de la même veine, des déments en attente de placement en maison de retraite ou qui à la base rentrait dans les catégories précédentes. La listes n'est évidement pas exaustive. En fait tous les patients qui n'ont pas de place ailleurs et qui présente peu ou prou un trouble de nature psychiatrique sont placés ici. Comme dans tous les services de long séjours, la question de l'usure de l'équipe est centrale. D'abort parce que les seuls têtes qui changent sont les nouvelles recrues et aussi parce que les conditions de travail sont pas réellement valorisante.
Commençont par le problème du renouvellement. Dans un service de court et moyen séjour, les patients restent moins de trois mois. Même s'ils sont chiants, énervants, revenidicatifs, exigeants voire épuisants, ils vont sortir. Au pire ils passeront en service de long séjour mais ils vont forcément sortir dans un laps de temps finalement assez envisageable. Dans un service de long séjour, les patients ne sortent pas. Ils dévèdent sur place et générallement, ceux qui n'ont pas de familles finnissent trois cen,t mètres plus loin ce qui dit radicallement leur changer la vie. La durée moyenne de séjour n,e s'applique pas de ce type de service. Je prend en charge un patient qui est entré à 21 ans dans le service et qui en a 98. Fait la soustraction et vous verrez qu'on arrive à des vie entières. Imaginés combien d'équipes ce patients a vu passer. Même s'il était sympathique, les mises à la retraite, les mutations et les changements de service ont du faire défiller devant lui une liste incroyable de soignants. Imaginez que vous vivez avec quelqu'un dont les défauts et les conduites vous énervent. Classiquement, vous le virez ou vous déménagez. Mais là, ce n'est pas possible. Les patients ne vont pas partir et les soignants ont pour la plupart une famille qui complique le changement de service. L'hôpital est en rase campagne et il n'y a pas d'autres employeurs médical à quatre vingt kilomètres à la ronde. Résultat des gens qui ne se supportent plus contiue de vivre ensemble.
Travailler avec des gens ayant des troubles du comportements est très fatigant. C'est une réalité qui ne peut être négligé. Entre ceux qui doivent être constament surveillé pour qu'il ne se blesse pas, ceux qui ne tienne pas en place et ceux qui sont violent, le vie du service n'est pas aisée. Simplement, ce que je remarque c'est qu'en fonction des personnes qui sont là, on sait si ça va être calme ou pas. C'est stupides mais les patients sont plus calme quand il n'ont pas peur ou que la réponse à leur violence n'est pas de la violence. La maltraitance est une réalité, le manque de perspective aussi. Il ne faut pas oublier que les infirmiers et les aides soignants sont formés dans l'optique du soin. Elles sont là pour soigner, ce qui signifie guérit, faire évoluer vers le mieux-être ou la guérison. Mais là où est donc cette optique. Les objectifs médicaux pour bon nombres de patients sont de le garder à peu près en sécurité jusqu'à sa mort. Pas de maintient des acquis comme dans une maison de retraite, ils sont beaucoups trop délirant pour cela. Parler avec eux est souvent impossible à cause du délire. Ils ne nous comprennent et on ne les comprent pas. Alors ils sont garder en attendant qu'ils meurent. Tous le service est centrée sur une tentative d'amélioration des ocnditions de travail des soigants, résultat, les patients en souffrent et sont agressif. Et la qualité de travail des soignats baissent encore. Il n'y a pas assez de travail pour tout le monde et pourtant en cas de crise, il y a trop peu de soignats. Les initiatives et les activités sont rares voire jugés inutiles. Il y a temps à faire et si peu d'espoir...