Virage d'oubli
Un patient me demande qu'est ce qui différencie l'ergothérapie de la kinésithérapie. Et ben je me suis retrouver tout con. Je m'aperçoit que je pratique de plus en plus ce qu'on appelle la "conothérapie" ou la "kinésithérapie la main pleine". En résumé, mes patients passent la séance à déplacer des objets. Et je me suis rapeller mes cours d'activité qui commencent à dater. Normallement en ergothérapie, il y a le patient, son objet et le thérapeute. Mais moi je m'égare dans ma petite pièce au fond du coulooir. Difficile d'apprendre à un vieil homme de 89 ans à faire du rotin parce que ce serait bonpour ses préhensions. Alors j'ai choisi la facilité. Tant qu'il dépace des cônes, je suis tranquil. En plus je peut leur montrer leur progès à coups de centimètre gagné. Mais quand même qu'est ce qui différencie l'ergothérapie de la kinésithérapie.
Et bien tout simplement l'objet mais je ne pouvait pas répondre cela à mon patient, je l'avait tous simplement oublier. Alors, j'ai regarder tous ses objets pas finnits qui traine dans ma salle. Les vestiges d'une période ou je croyais encore au vertu de l'objet. Est ce que je pourrait remettre ce genre d'activité en place? Je ne sait pas trop. Depuis la démarche qualité et le changement de direction, tout est devenu si compliqué. Alors aujourd'hui j'ai prit une grande décision. Proposer à chaque patient une activité manuelle ou en jeu à la place du travail analytique avec les cônes. Remettre le patient et son objet au centre de ma prise en charge. Comme quoi les évidences s'oublient avec le temps même si il y a quelque temps j'aurait jurer que non.
La morale de l'histoire c'est que les patients sont bien plus efficace que nous même pour nous rapeller nos faiblesses.